Le CNFPT est devenu un acteur clé de la diffusion de l’innovation publique avec son université d’été européenne de Cluny 2017. 200 personnes, venues de tous les niveaux de collectivités locales, ont vécu une première en France par son ampleur, la diversité de ses participants et surtout les modalités de la construction de son programme.
Denis Cristol, directeur de l’ingénierie et des dispositifs de formation et Cécile Joly, directrice de la Mission Innovation publique collaborative et du Lab du CNFPT m’ont demandé d’en faire une synthèse qui permette de capitaliser les acquis de l’évènement.
En 3 semaines, j’ai donc fait des interviews, retranscrit des vidéos, et, devant l’abondance de matière, réalisé un petit livre dont la version PDF contient énormément de liens sur les différentes productions de l’université ou de ses travaux préparatoires. Le résultat est là, juste pour la semaine de l’innovation publique !
Pour monter l’édition 2017, Denis et Cécile se sont appuyés sur un collectif qui avait participé à la première université en 2016. Ils ont fait en sorte qu’ils s’approprient le programme et le déroulé des ateliers, en leur fournissant des outils préparés avec des pros (J’ai vu passer dans les phases de préparation beaucoup de vieilles connaissances du monde du design de l’action publique, dont François Jégou, Romain Thévenet, Yoann Ollivier, …) mais co-construits et calibrés avec 50 territoriaux de différentes collectivités. Tout le monde se sentait investi dans la réussite de l’évènement et cela a été un ingrédient de sa réussite.
Cluny c’est un format nouveau et passionnant qui démontre qu’on peut imaginer le passage à l’échelle de l’innovation publique, comme évoqué dans un de mes billets précédents (et avec les conditions que j’y posai).
Je recommande les séances d’ouverture et de clôture, qui sont intégrées en vidéo dans le PDF, et la partie sur l’esprit de Cluny : bienveillance, droit à la parole pour tous, et inclusion du sensible dans la résolution des défis pour l’action publique.
Bonne semaine de l’innovation publique à tous ceux qui y participent. A Nantes, elle est chargée, de plus en plus chaque année. Et c’est bien !
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