L’offre de service par a.m.o.o.r.

Ces dernières années, avec les civic-techs, l’explosion de la participation citoyenne, la crise de la démocratie représentative, on a vu se multiplier les dispositifs, les outils, les méthodes, toutes plus sexy les unes que les autres.
Mais ce sont des moyens, pas des finalités. La finalité, c’est de recueillir le sentiment du plus de citoyens possible, et en premier lieu celui de ceux qui ne l’expriment pas naturellement.
Pour cela, il faut savoir quels sont les objectifs poursuivis par la moindre des actions citoyennes, et comment elle s’inscrit dans une stratégie globale (bref, ce qu’attend la collectivité des citoyens).
Et en même temps se soucier de rendre le dispositif attrayant et sensé pour que les citoyens s’y retrouvent en participant.

Sur la base de cette grille, a.m.o.o.r. déploie un mode opératoire qui permet à une collectivité de déterminer véritablement ses besoins et les moyens qu'elle doit y allouer à travers des formations-actions qui donnent du pouvoir d'agir aux équipes, élu(e)s et agent(s) concerné(e)s.

En sortant de la formation-action, il est possible de déterminer ce qu'il est possible de réaliser seul, et ce sur quoi il sera précisément nécessaire d'être accompagné.

Suivant les objectifs alloués à la formation, et le temps de préparation (d'autant plus long que le temps utile avec les participant(e)s à la formation est court), c'est une mission de l'ordre de 4 à 7 jours.

C'est la formation qu'a.m.o.o.r. a réalisé avec le plus d’occurrences. La conception et l'animation du Mooc Innovation Publique du CNFPT (15000 participants) a été l'opportunité de travailler à rendre assimilables les concepts et simples d'utilisation les outils de base.
Avec a.m.o.o.r. on sait comment on fait du design des politiques publiques (ce qui ne veut pas dire qu'on sait faire du design des politiques publiques !), mais surtout on sait pourquoi.

Une sensibilisation au design des politiques publiques a beaucoup plus d'impact si on peut tester des outils en atelier. Si le groupe est supérieur à 8 personnes, il est donc préférable de l'animer à 2. Si ce n'est pas le cas, cela demande plus de préparation.
Une sensibilisation rapide se réalise en une journée (à 2) plus une journée de préparation.
Des formats plus longs (5 jours, répartis en plusieurs sessions, par exemple) permettent de pousser plus loin l'appropriation des outils, et la réflexion sur leur utilisation dans le quotidien par la suite.
Encore plus long, on arrive dans l'accompagnement d'un premier projet.

Pour inventer des futurs souhaitables, il faut s'entraîner à dessiner les futurs possibles !

Pour muscler sa vision d'un sujet en particulier, a.m.o.o.r. peut vous apprendre à multiplier les sources et les points de vue en utilisant des méthodes du design, à détecter des signaux faibles et des facteurs clés et même à élaborer des scénarios.

Une formation-action à la prospective se déroule sur 2 journées d'ateliers.
Une formation-action sur un sujet déterminé ensemble à l'avance se déroule en 2 journées d'ateliers et demandera une journée de préparation.
Une formation-action pour construire une veille créative et prospective demandera une journée d'atelier.
La conception d'un exercice de prospective plus lourd peut demander une plus longue préparation.

Il arrive souvent dans l'action publique qu'émerge   un "sujet" propice à l'innovation et à la créativité, mais qui ne fait pas l'objet d'un "projet" précis. Simplement, on sait qu'il existe un potentiel, et le temps manque pour s'y consacrer.
Avec a.m.o.o.r., il est possible de faire un premier travail rapide, avec une méthodologie légère : la compréhension du sujet grâce à des entretiens avec des usagers et des acteurs, des immersions, des ateliers d'idéation avec les équipes, puis un travail de créativité et de consolidation des données.
Ainsi, il est possible de lancer un projet avec un premier corpus d'opportunités à même de travailler "en connaissance de cause".

Ce type d'intervention est légère, de 6 à 10 jours suivant le nombre d'interviews à réaliser et d'ateliers à animer (en général un atelier avec des agents, un avec des élus, un avec des usagers).

Comment faire en sorte que les équipes projet ne s'épuisent pas ? En travaillant sur le séquençage, sur le mandat, sur la créativité, sur la confiance.
La méthode de l'éditeur du logiciel Basecamp, shape up , a terminé de mettre un mode opératoire sur des pratiques professionnelles que j'avais en tant que cadre ou responsable de grands projets en collectivité. Proposée en formation, ou plaquée à posteriori sur des projets réalisés, elle est apparue comme très fiable et tout indiquée pour une démarche de design de service.

a.m.o.o.r., et quelques uns de ses partenaires, souhaiteraient la tester grandeur nature avec une collectivité candidate à l'aventure. Bien entendu, le coût de la prestation prendrait en considération, en étant minoré, la dimension d'expérimentation. C'est une démarche qui demande un travail conséquent, de l'ordre d'une dizaine de jours à 2 ou 3 . Pour un résultat garanti.

Quand une équipe innovation se met en place, elle a besoin de savoir ce dont elle est collectivement capable, et ce pourquoi elle aura besoin de faire appel par la suite à des soutiens extérieurs.
a.m.o.o.r. peut accompagner un premier projet, de la définition de son périmètre à l’atterrissage du projet sous une forme "administrativement identifiée" (note, présentation, etc.) en passant par la compréhension du sujet (dont des interviews utilisateurs), la définition précise de la problématique, l'inspiration, la créativité ou encore le prototypage.

La difficulté de réussir un tel projet est de pouvoir mobiliser une équipe de 5 à 10 personnes pendant la période de formation-action. Elle doit donc se dérouler sur une période assez courte, de l'ordre de 8 semaines, avec un accompagnement équivalent à 2 jours par semaine.
La somme engagée par la collectivité reste donc très en dessous du seuil des marchés publics. En échange, son équipe innovation sera prête à se lancer en autonomie.

Certains acteurs publics sont engagés dans des démarches d'innovation publique depuis de nombreuses années et ont une activité pérenne qui est entré dans "les moeurs".
Sauf que des habitudes se créent et des routines s'installent. C'est inhérent à toutes les organisations. C'est là où un regard expérimenté et extérieur permet de requestionner l'organisation et réfléchir à l'impact du lab : est-il entré au coeur des politiques publiques ? Faire appel à lui pour les projets où il serait utile est-il naturel ?

Une mission sur le "passage à l'échelle" de l'innovation est l'occasion de travailler au renforcement de l'implication des équipes dans les dispositifs de participation citoyenne et de design, de travailler à l'appropriation des modes opératoires au sein des services qui n'y font pas ordinairement appel ou encore de tester et déployer des outils nouveaux ou enfin de refonder ses indicateurs de performance.

Ce type de démarche représente un accompagnement qui se compte en dizaines de journées, et peut nécessiter l'attribution d'un marché public suivant son ambition.

En novembre 2016, j'ai parlé innovation publique 20 minutes seul sur scène dans une conférence Tedx, un samedi après-midi, à des personnes qui n'étaient pas venus pour entendre parler de procédures administratives...

Depuis, j'ai enchaîné de nombreuses interventions devant différents publics : la peur de se tromper, le prototypage, le design et la prospective, la considération dans la participation citoyenne, le design et l'incertitude, ou encore : pourquoi écouter les usagers ? ...

Suivant le sujet, le temps de préparation peut être plus ou moins long. Sur des sujets simples, une conférence et sa préparation représentent 1,5 jours de travail.

Mon expérience de 20 années dans la territoriale permet d'avoir l'assurance que l'intervention d'un expert en innovation ou d'un designer soit accessible à un public d'agents ou d'élus.
Ma pratique de l'innovation publique dans de nombreuses collectivités différentes me permet d'aider à rendre fluide une prise de parole des équipes innovation grâce à une préparation en amont et une sécurisation pendant l'animation.

La préparation et l'animation d'une table-ronde ou d'un webinaire représente deux à trois journées de travail. Notamment s'il faut prendre le temps de construire un fil rouge cohérent avec les initiateurs de la démarche.
S'il faut en outre préparer une intervention sur un sujet convenu à l'avance (ex : le prototypage, pourquoi innover ? , etc.), une journée supplémentaire est nécessaire.